Pariza manifestacio por Paco je la 11-a de Novembro
14:00 - 17:00 (MET)
Eŭropo/Parizo
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Esperantistoj ĉeestos la manifestacion de la 11-a de Novembro por Paco !

Kunveno/EventoAlia

Manifestacio por paco, kontraŭ ĉiuj militoj


Ni rendevuu je la 14-a ĉe placo de La Respubliko en Parizo.

Tiu manifestacio "por paco, kontraŭ ĉiuj militoj", estas alvokita de pluraj asocioj :
Fédération Anarchiste, La Libre Pensée, Sat-Amikaro, La Cité des Droits des Femmes, l’Organisation Communiste Libertaire, l’Union Pacifiste et la Coordination Régionale Antinucléaire d’Île-de-France.

Alfronte kontraŭ militismo, ni semu pacon kaj socialan etikon.

La franclingva alvoko :
https://paris-luttes.info/mardi-11-novembre-place-de-la-20137

Jen la (franclingva) teksto, kiu estos legata de la Pariza grupo de SAT-Amikaro :

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Bonjour à tous, Saluton al ĉiuj,

Nous sommes tous ici pour dénoncer le militarisme, la guerre, et appeler à la paix. Cet idéal de paix, les espérantistes le portent depuis plus d’un siècle ; ils prônent l’usage d’une langue auxiliaire commune : l’Espéranto.

Cette langue, facile, selon la volonté de son inventeur le docteur Zamenhof, a pour ambition de rompre les murs entre les nations, entre les humains en détruisant les barrières des langues. L’Esperanto est une technologie de paix.

Certes, une langue universelle ne suffira pas à elle seule à concrétiser cet idéal, mais nous savons que l’Espéranto peut y contribuer en partant de l’évidence qu’un Français, un Allemand, un Russe, un Ukrainien n’ont a priori pas de raison de s’entre-tuer. Comment peut-on convaincre un Français, un Russe, un Allemand, un Ukrainien, un Palestinien, un Israélien, d’en arriver à haïr, à violer, à torturer, à tuer ? 

La réponse vous la connaissez, c’est le nationalisme.

« Le nationalisme c’est la guerre »
« Naciismo, tio estas milito »

Ce poison du nationalisme, Zamenhof, et à sa suite des espérantistes l’ont combattu, notamment Eugène Lanti et l’association SAT "Sennacieca Asocio Tutmonda"ou Association Anationale Mondiale, au lendemain de la 1ère guerre mondiale. Aujourd’hui lors de ses congrès cette association appelle à l’arrêt des conflits : en Ukraine, en Palestine, au Yémen, au Soudan… Elle reconnaît le caractère génocidaire de la guerre israélienne contre Gaza. Elle condamne les exactions perpétrées au Nord-Kivu par les groupes rebelles du M23 appuyé par les états voisins. Elle appelle aussi à l’interdiction des armes nucléaires.

Les espérantistent voient loin. À long terme, la paix sera portée par l’ éducation à la citoyenneté mondiale dès le plus jeune âge.

C’est dans cet état d’esprit qu’en 1928 un jeune travailleur espérantiste, Lucien Péraire, est parti en vélo faire le tour du monde « par » et « pour » l’Esperanto : https://peraire.huma-num.fr/fr. Grâce au réseau des espérantophones il a pu rencontrer toutes sortes de gens, de toutes origines géographiques ou sociales. S’il lui est arrivé de rencontrer des personnes racistes et haineuses, et spécialement en Indochine Française, ce sont surtout des gens ordinaires, hélas trop souvent trop peu conscients et responsables, qu’il a rencontrés. 

L’Espéranto, langue anationale s’oppose par essence à tous les nationalismes. Les dictateurs l’ont bien perçu et ce n’est pas pour rien que des Espérantistes ont été persécutés par Hitler, Staline et autres dictateurs, ou encore, ce qui porte à rire, si l’Espéranto fut « la langue des agresseurs » lors des grandes manœuvres de l’armée des États-Unis d’Amérique du Nord en 1962. 

Aujourd’hui ce n’est pas sans raison si les nations dites démocratiques se livrent à l’impérialisme du « tout anglais » en ignorant la solution la moins coûteuse et la plus démocratique : l’Espéranto.

Dans ces conditions, privé de moyen, non reconnu la plupart du temps dans les enseignements officiels, l’Espéranto, plus de 130 ans après sa création, reste bien présent et bien vivant, ici même à Paris, et dans la plupart des pays du monde, et même dans des endroits où l’on n’imaginerait pas qu’il puisse se développer, comme : dans la région du Nord-Kivu en République Démocratiques du Congo, l’un des lieux les plus violents au monde. 

Aujourd’hui comme hier, l’Espéranto est présent dans le monde de manière pacifique, en dehors de tout système, de subventions officielles, et cela par le simple acte volontaire de ceux qui l’apprennent et le mettent en usage.

Une des forces de l’Espéranto, c’est sa facilité d’apprentissage, qui met directement en pratique l’égalité, par le fait de se parler d’égal à égal, quelle que soit la situation sociale des interlocuteurs, leur pays, sexe ou couleur de peau. L’Espéranto, ce n’est pas l’anglais ; l’Espéranto ne porte aucune composante impérialiste ou mercantile.

Lorsque demain vous ferez le choix d’apprendre l’Espéranto, vous n’en recevrez pas plus de « like », vous ne porterez pas de Rolex, vous ne roulerez pas forcément en Tesla, et cela ne vous servira à rien sur la planète Mars… 

 … mais vous aurez le sentiment de devenir un peu plus citoyen du monde, et vous ferez avancer la paix et l’égalité entre les humains.

Groupe parisien de SAT-Amikaro, 132-134 bd Vincent Auriol, 75013 PARIS. 09 83 50 99 58. 

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Lucien Péraire fut l’inventeur du « vélo-rail ». Sur le guidon de son vélo, un mot en espéranto : « SENNACIULO », ce qui signifie « Un sans-nation ».

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Un document de l’armée américaine : « Esperanto, the aggressor language ». Ce n’est ni du « complotisme » ni une « fake news », simplement un fait révélateur d’un certain état d’esprit. Aujourd'hui on ignore l'espéranto et l'idée de langue auxiliaire simple et neutre.










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